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    (1898-1967)

     

    «  Ceci n’est pas une pipe. »

     

    René François Ghislain Magritte, est né le 21 novembre 1898 à Lessines  en Belgique, dans le Hainaut.

     

    Il est le fils de Léopold Magritte, tailleur, et d'Adeline Bertinchamps, modiste.

    La famille s'installe en 1900 à Gilly, où naissent ses deux frères Raymond (1900-1970) et Paul (1902-1975).

    En 1910, ses parents s'installent à Châtelet où il suit un cours de peinture.

    Leurs affaires marchant mal, son enfance se passe en déménagements constants. En 1912, sa mère se suicide par noyade dans la Sambre. Magritte et ses deux frères habitent l'année suivante à Charleroi avec leur père qui confie leur éducation à des gouvernantes.

    Il fait ses études à l'athénée de la ville et se passionne alors pour les films de Fantômas, lit Stevenson, Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc et Gaston Leroux. Lors de la foire de Charleroi, il rencontre en 1913 une fille de treize ans, Georgette Berger, dont le père est boucher à Marcinelle. Ils se rencontrent régulièrement sur le chemin de l'école. Il  retrouve par hasard Georgette au Jardin botanique de Bruxelles en 1920. Il l’épouse en juin 1922.


    Des feuilles-oiseaux, des pierres en lévitation, des hommes en redingote noire et chapeau melon qui tombent sur la ville. Le spectacle est inattendu, surprenant. Le peintre Magritte a modifié les apparences.

     

    Fortement influencé par le cubiste et le futurisme, ce dessinateur et peintre belge étudie d’abord à l’Académie des beaux-arts de Bruxelles.

     

    Magritte va devenir le porte parole du mouvement surréaliste et le directeur de la revue œsophage.

    Son œuvre n’ai pas une invitation au voyage, ce serait mal comprendre le peintre que de croire cela.

    La pipe suivie de la légende « ceci n’ai pas une pipe » n’est pas une démonstration par l’absurde. Ce que veut dire Magritte, c’est que les choses n’existent pas en dehors de la perception que nous en avons : ceci n’est pas une pipe, c’est seulement la représentation que nous avons d’une pipe.

     

    Si le spectateur se sent désarçonné devant ses tableaux, c’est que l’inspiration du peintre n’est pas abstraite.

     

    Méfiez-vous des apparences, semble-t-il nous dire, la réalité n’est pas toujours ce que l’on croit.

     

    Magritte meurt à Bruxelles chez lui le 15 août  1967 d’un cancer à soixante-neuf ans. Il est enterré aux côtés de son épouse au cimetière communal de Schaerbeek. Sa sépulture fait l’objet d’une procédure de classement comme monument et site.

     

     


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  •  (1929-1968)


    « Je rêve que mes 4 jeunes enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau, mais à la nature de leur caractère »

     

    Né à Atlanta, Martin Luther King, est le fils du pasteur baptiste Martin Luther King Sr. et d'Alberta Williams King, organiste d'église.

    Il a une sœur aînée Christine King Ferris et un plus jeune frère Albert Daniel Williams King.

    Il grandit au sein de l'Amérique ségrégationniste.
    Sa première expérience de la ségrégation raciale date de ses six ans quand deux camarades de jeu blancs lui disent qu'ils ne sont plus autorisés à jouer avec lui.

    Sa mère lui explique que c'est parce qu'ils sont maintenant dans des écoles ségrégationnistes blanches, mais lui souligne qu'il est aussi bon que n'importe qui.


    Il entre à l'âge de 15 ans à Morehouse College, une université réservée aux garçons noirs, après avoir sauté deux années de lycée et sans avoir officiellement obtenu son certificat de graduation.

    Il en sort diplômé avec un Bachelor of Arts en sociologie le 20 juin 1948 et rentre au Crozer Theological Seminary pour un Bachelor of Divinity à Chester (Pennsylvanie) qui correspond à une licence en théologie. Il l’obtient le 12 mai 1951. Il reçoit un Doctor of Philosophy de l'Université de Boston le 18 juin 1955.


    Il se marie le 18 juin 1953 avec Coretta Scott qui prendra son nom pour devenir Coretta Scott King. Ils ont ensemble quatre enfants : Yolanda, née en 1955, Martin Luther King III, né en 1957, Dexter Scott, né en 1961, et Bernice en 1963.


    En 1955, une femme noir est chassée de la portion d’un autobus réservée aux passagers blancs. Le pasteur organise un mouvement de boycottage des autobus de la compagnie qui dure 380 jours. Un an plus tard, la ville de Montgomery cède et met fin à la ségrégation dans les transports municipaux.

    C’est le début de la renommée nationale pour King.


    Il devient président de la SCLC, association de pasteurs qui militent pour les droits civiques des noirs.

    A partir de 1960, King organise des sit-in. Ces actions ouvrent aux noirs l’entrée des restaurants et de divers lieux publics.


    Le 28 aout 1963, King clôt la marche sur Washington par un discours prononcé devant 250000 manifestants « Je fais un rêve », hymne à l’intégration raciale et il reçoit le prix Nobel de la Paix en 1964. Les lois de 64 et 65 sur les droits civiques et sur le droit de vote des noirs consacrent son action.


    Le 4 avril 1968, King est assassiné à Memphis. Cela entraîne des émeutes à los Angeles, et dans 150 autres villes. Un deuil national est décrété.


    La communauté noire se divise entre ceux qui veulent s’intégrer et ceux qui prônent la violence.

    Avec la mort de Martin Luther King, ce n’est pas seulement un homme courageux qui disparaît, c’est un rêve, celui d’une Amérique pluriethnique et tolérante.


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    (1940-1980)

     

    « Imagine all the people… »

     

    John Lennon est né le 9 octobre 1940 à la maternité d'Oxford Street, à Liverpool, pendant un raid de l'aviation allemande en pleine période du Blitz.

    Son père, Alfred « Freddie » Lennon, est marin et quitte la maison familiale fréquemment, puis définitivement en 1945.

    Il ne verra plus son fils jusqu'à la Beatles-mania.

    Ses parents s'étant séparés rapidement, John part habiter à Woolton, un autre quartier de Liverpool, chez sa tante et son oncle. Il y passe le reste de son enfance.

     

    Durant son enfance, John se montre un enfant très curieux et doué pour la littérature.

    Il invente des chansons à partir des comptines qu'on lui apprend à l'école. Il se crée alors un univers proche de son roman préféré, Alice au pays des merveilles. Rapidement, il se montre néanmoins aussi un enfant à l'humour exacerbé, au coup de crayon aiguisé et à l'analyse fine.

     

    Sa mère, Julia Stanley, réapparaît au moment de son adolescence pour disparaître définitivement le 15 juillet 1958, renversée par la voiture d'un policier ivre.

    C'est sous son impulsion que, durant cette courte période où il la voit de temps en temps, il commence à jouer du banjo et du ukulélé. La mort de sa mère le plonge dans un mutisme manifeste et dans une ironie qui va devenir sa « marque de fabrique ». Il devient alors Teddy Boy, portant des vestes en cuir, une sorte de rebelle local, connu de tous à Liverpool et peu recommandable. Il ne se remettra jamais de cette disparition, lui consacrant plusieurs chansons : Julia en 1968 et Mother en 1970, où il hurle littéralement sa tristesse (ces cris font partie d'un exercice de thérapie, inventée par le Dr. Arthur Janov, très en vogue à l'époque intitulé cri primal).

    C’est le 6 juillet 1957 que John Lennon rencontre Paul Mc McCartney né à Liverpool comme lui. Le 16 août 1960 c’est le départ du groupe pour Hambourg où il donnera des centaines de concerts dans les clubs locaux. Le 4 juin 1962, il signature d'un contrat avec EMI. George Martin le producteur devient le "5e Beatles".

    Il est avec Beatles Paul McCartney le plus prolifique des Beatles.

    Lorsqu’en 1963 ce groupe inconnu passe en tête des hit-parades, John Lennon conduit à l’hystérie des milliers de jeunes filles.

    Mais peu à peu les dissensions se font sentir à ‘intérieur du groupe. John entend s’affirmer davantage.

    Il rencontre en 1966, Yoko Ono qui deviendra sa femme trois ans plus tard et change radicalement de mode de vie. Ce garçonnet à la figure de poupon se métamorphose physiquement et mentalement.

    Il va bientôt devenir le héros pacifiste et hippie des années Peace and love. C’est toujours en 66 qu’il lance la mode des lunettes ronde.

     

    En 1970, il quitte définitivement les Beatles et commence une carrière en solo qui s’annonce prometteuse mais s’avèrera difficile.

    Viennent les scandales, les photos nus des pochettes des disques, la marijuana, les prisent de position, contre la guerre du Vietnam, la peine de mort et ils prêchent la libération sexuelle. Ils tiennent des conférences sur l’amour et la paix depuis leur lit « les Beds-in »

     

    Les influences de Katmandou, la spiritualité et la non-violence sont ses thèmes de prédilection. En 1971, il écrit ce qui est peut-être son plus bel album : IMAGINE.

     

    En 1973, la séparation avec Yoko Ono lui est douloureuse, et il compose un album sombre : Walks and bridges.

     

    En 1975, ils se réconcilient et ont un fils Sean Leone

     

    Il meurt assassiné à New York, le 8 décembre 1980, un peu avant 23 heures, après une soirée de travail en studio et alors qu’il rejoint son appartement du Dakota Building, à côté de Central Park. Quelques heures plus tôt, Lennon avait accordé un autographe au meurtrier, Mark David Chapman, un homme profondément religieux et complètement déséquilibré.

    Sous les yeux de Yoko Ono, Chapman a appelé « M. Lennon » en direction du chanteur, puis l’a abattu de cinq balles de revolver de calibre 38. Lennon a titubé vers le portier et a déclaré « Je me suis fait descendre »


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  • (1870-1924)

     

    «  Le communisme c’est le pouvoir aux soviets plus l’électricité. »

     

    Vladimir Ilitch Oulianov est né en Russie à Simbirsk, le 22 avril 1870. Plus connu sous le nom de Lénine « l'homme de la Léna.
    Son père Ilia Nikolaïevitch Oulianov (1831-1886), monarchiste modéré, fut une grande figure de l'instruction publique en Russie et fut anobli par le Tsar en 1882. Il ouvrit les premières écoles pour les populations non russes.
    Sa mère Maria Alexandrovna Oulianova, née Blank (1835-1916), se consacra toute sa vie à son foyer et à ses enfants. Il a 5 frères et sœurs.

    - Anna Oulianova, l’aînée, née à Nijni Novgorod en 1864, épousa Mark Elizarov, meurt en 1935.

    - Alexandre Oulianov, son frère aîné, né à Nijni Novgorod le 12 avril 1866, arrêté le 1er mai 1887 et pendu le 11 mai 1887 sur l'échafaud dressé dans la cour de la forteresse de Schlüsselburg près de Saint-Pétersbourg après avoir participé à une tentative d'assassinat contre le Tsar.

    - Olga Oulianova, sa sœur cadette, née à Simbirsk.


    - Dimitri Oulianov, son frère cadet, né à Simbirsk en 1874 et mort en 1943.


    - Maria Oulianova, sœur cadette, née à Simbirsk en 1878 et morte en 1937.


    Comme beaucoup de Russes, ses origines ethniques et religieuses sont métissées. Issu d'une famille cultivée, il est d’origine kalmouk par ses grands-parents paternels, allemande par sa grand-mère maternelle, qui était de confession luthérienne, et d’ascendance juive convertie à l'orthodoxie par son grand-père maternel. Vladimir Oulianov (Lénine) lui-même est baptisé dans l’Église orthodoxe russe.


    Vladimir se distingue dans l’étude du latin et du grec.


    Deux tragédies surviennent tôt dans sa vie : en 1886, son père meurt d’une hémorragie cérébrale.
    Puis l’année suivante, en mai 1887, son frère aîné Alexandre Oulianov est pendu pour avoir participé à un complot menaçant la vie du Tsar Alexandre III, le jeune Lénine n’a que 17 ans.

    Il est arrêté plus tard cette même année et exclu de l’université de Kazan pour sa participation à des manifestations étudiantes. Il continue à étudier de manière autonome et obtient en 1891 une licence l'autorisant à pratiquer le droit. - 21 janvier 1924


    Après avoir connu la déportation en Sibérie (1897-1900), Lénine est contraint à un long exil après la révolution de 1905. En 1912, il fonde ce qui doit être le bras armé de la révolution, le parti bolchevique.


    Dans la foulée, un instrument de propagande léniniste, le journal de la Pravda « la vérité » voit le jour.

    Réfugié en suisse après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, Lénine souhaite une transformation de cette « guerre impérialiste en guerre civile »


    De retour, en Russie après la révolution de février 1917, il est bien décidé à forcer le cours de l’histoire. C’est ainsi que dans la nuit du 24 au 25 octobre 1917, une poignée de bolcheviks s’emparent des points stratégiques de Petrograd.


    Lénine préside désormais le conseil des commissaires du peuple, Trotski est aux affaires étrangères et organise l’Armée rouge, Staline s’occupe des Nationalités.

    Il décrète la distribution des terres aux paysans et signe la Paix (Traité de Brest-Litovsk, mars 1918).

    La Russie se transforme en République socialiste fédérative soviétique (URSS) en janvier 1918.


    Face à la résistance des Blancs et à l’hostilité croissante des paysans (85 de la population), il instaure un régime de terreur.


    Lénine met fin à un climat de guerre civile et crée la NEP (Nouvelle Police économique). Les paysans peuvent vendre librement leurs produits ; le commerce privé est rétabli.

     Il meurt en 1924, vénéré comme une icône par tous les révolutionnaires du XXe siècle.


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  • (1887-1965)

     

     

    Charles- Édouard Jeanneret-gris, dit Le Corbusier, naît le 6 octobre 1887 à La Chaux-de-Fonds, dans le  Haut-Jura suisse.

    Après quelques années d’études à l’école d’Art de sa ville natale, il poursuit sa carrières en autodidacte, entrecoupée de nombreux voyages, tout au long de sa vie. Il réalise sa première construction en 1905 : la villa Fallet.

    D’abord peintre, Le Corbusier n’est pas homme à rester enfermé dans un atelier, il faut qu’il ressente physiquement les choses qu’il représente.

    A trente ans, il s’installe à Paris.

    Il veut une maison aussi belle et commode qu’un avion ou une automobile.

    Personnage aux multiples facettes, il se fait appeler Le Corbusier dés 1920.

    Durant l’exposition des arts décoratifs de 1925, il fait sensation en présentant des « cellules d’habitation » avec des casiers, des chaises, des tables. Pas de superflu, que de l’épurer.

    Trop à l’étroit sur la toile, il s’oriente vers l’architecture, qui lui permet de trouver d’autres espaces pour créer. Sa rencontre avec les frères Perret architectes est déterminante quant au chois du « béton armé de décoffrage » dans ses réalisations.

    En 1926, il définit les « 5 points de l’architecture nouvelle » : le plan libre, la façade libre, la fenêtre courante, les pilotis et le toit-jardin. Cette manière inédite de bâtir n’est possible que par l’utilisation du béton.

    Marqué par la vie en communauté, il invente l’Unité d’habitation, immeuble collectif transformé en ville. La cité radieuse de Marseille (1952) contient une école, un gymnase, un hôpital, un restaurant, un centre commercial, un terrain de jeux…

    Le Corbusier est l’architecte du siècle, visionnaire et créateur, il a dessiné notre quotidien, inventé de nouvelles formes, donné au béton ses lettres de noblesse. Il n’est pas seulement le père des HLM sinistres et des grandes barres cauchemardesques, mais un grand poète de notre habitat, sobre, élégant et lumineux à la fois.

    Le Corbusier meurt le 27 aout 1965 à Roquebrune-Cap-Martin.


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  •  (1894-1971)

     

    « Monsieur K. reste dans l’histoire comme le grand déstalinisateur. »

     

     

    Nikita Khrouchtchev est né à Kalinka, dans la province de Koursk. En 1908, sa famille s'installe à Iouzovka. Il ne reçoit qu'environ deux années d'instruction durant son enfance. Sa véritable instruction ne commence qu'à la vingtaine, voire à l'approche de ses trente ans.

    Comme son père, il commence par travailler à la mine. Militant révolutionnaire, il entre au parti communiste après la révolution d’octobre an 1917.

    Fonctionnaire zélé, il gravit les échelons, et devient le bras droit de Staline.

    Il prend la direction du PC d’Ukraine et achève l’épuration Stalienne. Commissaire politique pendant la guerre, il participe aux combats de Stalingrad en 1943.

    A la mort de Staline en 1953, il devient premier secrétaire et installe ses protégés aux postes clés.

    A la tête de l’Union Soviétique, il liquide l’héritage du Stalinisme. Le chef de la police politique, Beria, est condamné à mort.

    Et plus d’un million de détenus du goulag sont libérés. Enfin, les lois les plus répressives sont abolies et la mention « crime contre-révolutionnaire » est enlevée du Code pénal.

    En mai 1995, il se réconcilie avec le Maréchal TITO.

    En février 1956, il dénonce les crimes de Staline. Cette révélation ébranle les convictions et les consciences.

    Khrouchtchev prend le risque d’un affrontement majeur avec l’Ouest en faisant construire le mur de Berlin (aout 1961) et installe secrètement des missiles sur l’île de Cuba (1962). Il est conduit à les retirer sous la pression des Américains.

    La direction du parti décide de le remplacer par Léonid Brejnev le 13 octobre 1964, après la retraite précipitée de Cuba en autre chose. Il mourut chez lui à Moscou le 11 septembre 1971 et fut enterré au prestigieux cimetière de Novodevitchi de Moscou, après qu'on lui eut refusé des funérailles officielles et un enterrement près du mur du Kremlin.


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    (1917-1963)

     

    « Ne demande pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais plutôt celle que vous pouvez faire pour votre pays. »


     

    Né dans une riche famille catholique irlandaise de neuf enfants, Kennedy devient à 43 ans le plus jeune président des Etats-Unis.

     

    C’est à bord d’un patrouilleur de l’US Army que John Kennedy s’illustre pendant la guerre du Pacifique en 1944-1945. Devenu un héros, il se lance dans la politique, aidé par pour le clan familial. Il est élu en 1946 député démocrate, et devient en 1952 sénateur du Massachusetts. John épouse Jacqueline bouvier en 1953 et songe sérieusement à la maison blanche. Il est élu président des Etats-Unis le 8 novembre 1960.

     

    Il entend stopper l’expansion communiste dans le monde. Malheureusement, cela commence mal. En effet, le débarquement de 1400 anticastristes dans la baie des cochons à cuba (avril 1961) est un fiasco complet. Cette opération destinée à renverser Fidel Castro est  un échec.

    Face à la construction du mur de Berlin par les soviétiques, il se rend dans la capitale allemande et déclare en 1963, phrase devenue célèbre : « Ich bin ein Berliner ».

     

    Aux yeux du monde, Kennedy symbolise l’Amérique jeunes, riche et dynamique. Il fascine les foules par son charisme et ses talents de grand communicateur. Incorrigible séducteur, il accumule les conquêtes féminines, et charme notamment Marilyn Monroe. Bill Clinton lui ressemble sur ce point… sauf que Monica Lewinsky n’est pas la divine Maryline.

     

    Le 22 novembre 1963, à Dallas, le président Kennedy assis aux côtés de sa femme Jackie dans une limousine décapotable s’effondre, frappé de plusieurs balles. S’agit-il de l’action solitaire d’un déséquilibré, Lee Harvey Oswald, où d’un complot organisé par la mafia, le FBI ou les milieux anticastristes ? Le mystère demeure, entretenant le mythe Kennedy. 1001 jours à la maison blanche ont suffi à faire de John Fitzgerald Kennedy une légende.


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  • (1920-2005)

     

    « Que Dieu rénove la Terre »

     

     

    Né en Cracovie, le 18 mai 1920, Karol Wojtyla devient prêtre en 1946. Après ses études à l’université dominicaine de Rome, il est nommé cardinal, puis archevêque de Cracovie en 1958.

    Il joue un rôle actif au concile Vatican II (1962-1965), notamment dans l’élaboration du document sur les relations entre l’église et le monde moderne.


    Membre du synode permanent des évêques à Rome, il est élu Pape le 22 octobre 1978, a l’âge de 58ans sous le Nom de Jean-Paul II.  C’est un événement considérable puisque pour la 1ère fois depuis 4 siècles et demi, le Pape n’est pas un Italien, mais un polonais. Il est le 264° successeur de Saint Pierre.

    Malgré un attentat commis contre lui en 1981, Jean paul II multiplie les voyages et les rencontres interreligieuses.

    Depuis 1994, afin de préparer  l’an 2000, il a entrepris un examen critique de l’action de l’Eglise catholique dans l’histoire.

    Il demande pardon et encourage les épiscopats polonais, français, et allemand à des « déclarations de repentance » sur la responsabilité de l’Eglise dans l’antisémitisme, l’Inquisition, les croisades, les guerres de religion, l’esclavagisme, etc.

    Mais reste intransigeant, sur le dogme, et la morale catholique, condamnant le divorce, la sexualité avant le mariage, l’homosexualité, l’avortement, l’euthanasie et les femmes prêtres enfin le préservatif pour se protéger du sida.

    Selon un sondage réalité en France en 1998, il devient la nouvelle idole de 15-25ans. Qui a dit que Jean-Paul II n’est pas Moderne ?

    A près de 80 ans, affaiblis par la maladie, il continue inlassablement de parcourir la planète dans sa papamobile.

    L'état de santé du Pape s'est dégradé à partir du 1er février 2005, suite une mauvaise grippe de trois jours. Le 2 avril à 21 h 53, le Vatican annonce la mort du souverain pontife et les cloches de la basilique Saint-Pierre de Rome retentissent. Jean-Paul II souffrait : la maladie de Parkinson

     


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    (1859-1914)

     

    « Ce n’est pas seulement par la force des choses que s’accomplira la révolution sociale.

    C’est pas la force des hommes »

     

     

    Jean Jaurès,  de son nom d'état civil Auguste Marie Joseph Jean Léon Jaurès, est né à Castres en 3 septembre 1859 dans une famille de la petite bourgeoisie du Tarn (dont sont issues quelques brillantes carrières comme celle de Benjamin Jaurès, amiral et ministre de la marine en 1889). Son père, Jules Jaurès, négociant, n'a pas réussi et se replie sur une petite exploitation agricole de six hectares dans laquelle son fils va passer son enfance et son adolescence jusqu'à l'âge de dix sept ans. C'est une époque où il connaîtra, non pas la misère, mais peut-être une certaine gêne qui le fera toucher du doigt les difficultés du peuple.Sa mère, Adélaïde Barbaza, s'occupe de l'éducation des deux enfants du couple : Jean l'aîné, et Louis qui devint amiral et député républicain-socialiste.

     

    Brillant élève, Jean Jaurès fait ses études au lycée Louis-le-Grand. En 1878, il est reçu premier à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm en philosophie, devant Henri Bergson. En 1881, il termine troisième à l'agrégation de philosophie après Henri Bergson et prend toute sa dimension politique pendant l’affaire Dreyfus. Il défend brillamment le Capitaine et démontre son innocence dans « la petite République ».

     

    Jaurès enseigne tout d'abord au lycée Lapérouse d'Albi, puis rejoint Toulouse en 1882 pour exercer comme maître de conférences à la faculté des Lettres. Il donne également un cours de psychologie au lycée de jeunes filles de cette même ville. Devenu Député républicain à 25ans, ses propositions sociales lui font changer de camp.

    Il se marie en 1886 avec Louise Bois avec qui il eut deux enfants (Madeleine et Louis).

    Il milite pour un socialement ouvrier et syndical. Sa voix, sa gestuelle en font un député hors du commun, c’est un grand orateur et ses discours sont pétris d’émotion.

    En avril 1904, Jaurès fonde le journal « L’Humanité » et participe à la création de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière) en 1905.

    En 1907, il préside l’internationale et milite au côté de Clémenceau pour la séparation des églises et de l’Etat.

    Ses positions sont celles d’un visionnaire. Il soutient les grévistes de 1908 et condamne violemment la répression de Clémenceau.

     Ses prises de position en matière de politique extérieure lui attirent les foudres des radicaux et la haine des nationaliste ;

    En juillet 1914, Jaurès se prononce contre la loi des 3 ans visant à rallonger le service militaire et propose un service de 6 mois. En condamnant la guerre à l’Assemblée, Jaurès soulève le déchainement des nationalistes qui le considèrent comme un traître.

    Il paye cher son combat pour la paix. Le 31 juillet 1914, la foule hurle « Ils ont tué Jaurès », l’artisan du pacifiste vient d’être assassiné par Raoul Villain, adhérent de la ligue des Jeunes amis de l’Alsace-lorraine.

    Une partie de la France est en deuil.


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  • (1889-1945)

     

    « Mon empire vivra mille ans »

     

    Hitler, la simple évocation de ce nom fait trembler. Parce qu’il est associé à la plus grande entreprise d’extermination de l’histoire de l’humanité : L’Holocauste.

    Mais comment un homme médiocre, peintre raté, a-t’il pu s’élève à la tête d’un des plus grands Etats d’Europe, déclencher la Seconde Guerre mondiale et procéder à l’un des plus grands crimes de l’Histoire ?

    Né en Autriche d’un père douanier, mène une vie de bohème dans la capitale viennoise après avoir par deux fois été refusé à l’académie des beaux-arts.

    Il s'engage dans l’armée et s’illustre pendant la Grande Guerre. Marqué par la défaite, humilié par l’Armistice de 1918, Hitler trouve dans le NSDAP (parti national-socialiste des travailleurs allemands) l’expression organisée de son nationaliste revanchard.

     

    Il tente de prendre le pouvoir, en 1923 à Munich lors du « putsch de la brasserie ». Emprisonné, il écrit Mein Kampf (1924) où il expose ses théories antisémites et racistes.

    C’est lors de la crise économique dans les années 30 que surgit Hitler, captant l’attention par ses talents d’orateur.

     

    Le 30 janvier 1933, le vieux maréchal Hindenburg nomme Hitler chancelier de Reich. A peine au pouvoir, Hitler dissout le Reichstag, et organise de nouvelles élections, l’incendie du reichstag la même année, permet à celui-ci de faire arrêter des milliers d’opposant.

     

    Son 1er objectif est  de récupérer les territoires germanophones. Il profite de la faiblesse des démocraties occidentales (accord de Munich, 1938) pour envahir la Rhénanie, l’Autriche (Anschluss), les Sudètes.  L’arriver des troupes allemandes en Pologne déclenche la Seconde Guerre mondiale le 1er Septembre 1939.

     

    Hitler élève au rang de doctrine d’état l’antisémitisme :
     Les juifs sont obligés de porter l’étoile jaune ; interdits d’exercer un métier ; contraints de se regrouper dans des ghettos et a travailler pour le Reich.

     Lors de la conférence de Wannsee (1942), un plan d’extermination industrielle (les chambres à gaz) et systématique des Juifs d’Europe est mis au point. Au total, Hitler est responsable du génocide de plus de six millions de Juifs.

     

    Avec l’entrée des Etats-Unis dans le conflit (1941) et le reflux des forces allemandes à Stalingrad (1943), Hitler sent son pouvoir vaciller, devant l’avancée de l’Armée rouge, il se réfugie dans un bunker à Berlin et se suicide en compagnie de sa maîtresse Eva Braun le 30 avril 1945.

     

    Voici quelques livres pour comprendre le vécu des personnes enfermé dans les camps :

    -          « Voyage à Pitchipoï » de Jean-Claude Moscovici Editions école des loisirs Médium

    -          « Le secret de ma mère » Ann Kirschner Editions France Loisirs

     


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