• Définition

    Démonstration collective d'opposition

     

    Dans l'antiquité

    Lorsque les soldats romains n'étaient pas d'accord avec une décision prise par leur général, ils levaient leur bouclier en signe de protestation.

     

    Une arme défensive

    En usage dans les armées de l'Antiquité, le bouclier s'utilisa jusqu'au Moyen Âge, évoluant dans sa forme et dans sa décoration.

    Porté devant soi pour se protéger des coups ou flèches de l'ennemi, il était attaché à l'avant-bras gauche par une courroie. Son centre était parfois muni d'une pointe qui pouvait servir d'arme lors d'un corps à corps.

    Chez les romains, le bouclier était bombé pour épouser la forme du corps; sur l'extérieur, emblèmes et devises servaient d'ornement.

     

    Importance du bouclier

    Dans la Grèce antique, le bouclier était, bien sûr, un moyen de défense, mais aussi un symbole chéri par le soldat. Le perdre au combat était infamant pour le fautif. Michelet rapporte les derniers instant d'Epaminondas (418-362 avant J.C.), général et homme politique béotien, vainqueur de Sparte, qui, à la bataille de Mantinée (362 avant J.C.), alors qu'il était percé d'une lance, mourut content de voir son bouclier placé à son côté.

     

    Du bouclier au pavois

    Chez les francs, le nouveau chef était hissé sur un pavois, bouclier de grande taille, et porté par des soldats; il faisait ainsi trois fois le tour du camp pour être reconnu de tous.

     

    Du pavois à l'écu

    On commença à parler d'écu au XIIe siècle, sous Philippe Auguste. Souvent de plus petite taille que le bouclier du passé, il était décoré par les chevaliers, qui y faisaient peindre leur emblème. En héraldique, l'écu sert toujours de support aux armoiries.

     

    Exit le bouclier

    Avec l'apparition des armes à feu au début du XVIIe siècle, le bouclier disparut totalement du fourniment du soldat. De nos jours, seuls les CRS ou forces spéciales les utilisent encore contre les émeutiers et, lorsqu'ils lévent leurs boucliers, c'est pour se protéger des projectiles.


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  • Ce matin, j'ai reçu comme tous les jours la lettre du café pédagogique et un article m'a interpellé.

    Je ne suis pas enseignante (pour se qui pense que les enseignants sont toujours en train se plaindre), je suis maman. Je suis inquiète pour l'avenir de nos enfants. 

    Souvent, on se demandent pourquoi il y a tant de violence à l'école et pourquoi de plus en plus tôt.

    N'y a-t-il pas dans cet article un début de réponse?!

     

    Voici le lien de cet article, (article de C.LEMOINE)

    http://bit.ly/wngNxC



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  • Une campagne promotionnelle de la part de l'Etat réduite au strict minimum. Cela témoigne d'un fait bien connu : la difficulté qu'à l'école française à accepter les parents.

     

    On comprend mieux le manque d'enthousiasme de l'Etat au vu du récent sondage d'opinion publié début octobre par la Peep.

    Les parents y jugent l'Ecole fourvoyée. Le chiffre le plus dur concerne les réformes entreprises par X Darcos. Une majorité des parents (51%) estime que les réformes engagées par le ministère ne vont pas dans l'intérêt des élèves.  Seulement 34% défendent les réformes.

    Les parents sont particulièrement critiques sur la suppression des postes et les classes surchargées. Mais ils critiquent aussi un enseignement jugé de mauvaise qualité, avec des programmes trop lourds, trop de devoirs, un manque d'aide aux élèves.  Ils demandent plus de remplaçants (64%) et un effort qualitatif pour l'enseignement (57%). Il montre aussi leurs inquiétudes. Est-il normal qu'un parent sur cinq craigne la violence scolaire ou le non-remplacement des enseignants dans l'établissement de son propre enfant ? Est-il normal que l'opinion principale chez les parents c'est que leurs enfants vivront moins bien qu'eux ? (39% contre 27%) ?

     

    Depuis 2006, rien n'a bougé concernant la place des parents à l'Ecole. Certes le texte de 2006 accorde le droit de vote aux deux parents. Il impose aux établissements d'organiser deux rencontres enseignants - parents par an. Mais il encadre les droits des associations de parents d'élèves en ce qui concerne leur communication, qui reste soumise au chef d'établissement, et le calendrier des conseils de classe, qui reste très souvent fixé sans concertation. Rappelons que F. Fillon avait réduit la représentation parentale dans les instances importantes comme les conseils de discipline et que Gilles de Robien les a exclus des nouvelles instances comme le conseil pédagogique. Si le ministre est à l'écoute sur la carte scolaire ou les rythmes scolaires au point de trancher la question du samedi matin de façon abrupte, peut-on dire que cela satisfait toutes les familles et pas seulement les plus aisées ?

     

    Extrait de l'article écrit part le café pédagogique


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  • Peut-on dégager des profils d'engagement ?

    Il y a d'abord "le militant". Il est en perte de vitesse  mais il existe encore. Ce sont plutôt des gens des classes moyennes, souvent issus des classes populaires, de gauche, plutôt Fcpe.

     Ils s'engagent sur des thématiques relatives à l'égalité, la lutte contre les discriminations. Ils  investissent localement.Ceux de la Peep sont plutôt investis sur la cause des enfants. C'est la différence avec la Fcpe.

    Il y a les  "professionnels". Ce sont des parents qui font une sorte de carrière de parents d'élèves. Ils voient leur rôle comme nécessaire pour les enfants et pour aider au bon fonctionnement de l'institution scolaire. Ils se voient au sein de l'institution.

    Il y a les "amateurs" : des parents moins engagés, arrivés parfois par hasard. Ils sont plus centrés sur l'enfant que sur une motivation générale.


     Il y a des différences entre militants Peep et Fcpe ?

    Les militants de la Fcpe sont plus politisés.

     Les représentants Peep s'engagent plus au nom de la défense de la famille et de la cause de l'enfant. Mais dans les quartiers privilégiés, les militants Fcep développent aussi une logique consumériste qui les rapproche des militants Peep. Il y a encore des différences entre les associations mais on voit une grande proximité chez les parents des catégories supérieures.


    Comment s'organisent les relations avec l'administration ?

    En France le rôle des parents est très limité vis à vis des enseignants.

     Dès la maternelle les enseignants essaient de les coopter pour obtenir leur soutien ou des moyens matériels pour l'école.On limite leur intervention dans le domaine pédagogique.

    Il faut bien comprendre que cela ne convient plus aux parents d'aujourd'hui qui ont souvent fait au moins des études secondaires et qui ont donc des compétences dans ce domaine.

    Les freins à l'intervention pédagogique des parents sont vécus aujourd'hui de façon très frustrante par les parents.

    Du côté de l’administration il y a effectivement une faible distillation de l'information  vers les parents. L'administration ne la distribue qu'à la fin du conseil d'administration par exemple.

    Ce qui fait que sur des dossiers très techniques les parents sont plus manipulés que considérés comme des partenaires. Du coup les parents sont d'autant plus tentés d'être individualistes qu'ils ne  peuvent pas avoir un rôle au plan collectif.


    Globalement on évolue vers moins de militantisme et plus de consumérisme ?

    Il y a eu un accroissement du besoin ressenti par les parents de s'investir dans la scolarité de leur enfant qui a détourné une activité exercée par un groupe plus important sur le plan politique.

    Aujourd'hui ce sont plutôt les parents ceux qui s’investissent déductivement qui l'emportent.

    Mais je ne parle pas de consumérisme car ces parents s'investissent aussi dans l'idée de garantir le bien-être des enfants. Ils ne voient pas que la seule réussite des enfants. L'idée de la réussite n'est pas unique. Il y a aussi des parents qui mettent en avant l'épanouissement de l’enfant.


    Cela doit générer des frustrations ?

    Au-delà de ce qui se passe dans les établissements, les rapports entretenus par l'administration et les enseignants avec les parents apparaissent comme décalés par rapport à d'autres évolutions.

    Par exemple avec l'élévation du niveau d'instruction des parents. L'école se comporte comme si elle avait affaire à des assujettis. Or aujourd'hui elle a à faire à des gens plus capables.

    Dans l’école on ne débat pas alors que dans la société tout est débattu. Le corps enseignant est dans une posture de repli défensif et donc il y a peu de capacité à dialoguer.

    En conseil de classe on parle du papier dans les toilettes. Mais ce n'est pas le seul objet dont les parents pourraient débattre...

    C'est frustrant de ne pas pouvoir s'exprimer comme parent et citoyen. On sent une sorte de mépris de l'administration envers les parents.

    Par exemple c'est souvent dans les 5 dernières minutes lors d'un conseil de classe qu'on demande aux parents s'ils ont quelque chose à dire... Il faut alors des parents qui ont du métier pour intervenir dans ces conditions et à jouer un rôle...

    Propos d’Agnès van Zanten, sociologue, auteur de "Choisir son école" et de "L'école de la périphérie" recueillis par François Jarraud


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  • Pour la 2eme rentrée consécutive la Région midi-pyrénée a permis à tous les éléves de seconde, ainsi qu'aux 1er année de CAP et de BEP, d'aquérir un ordinateur portable à partir de 30 Euros.

    Calculé en fonction des ressources familiales, le prix d'un Ordilib' varie de 30 euros pour les familles les plus modestes à 480 euros.

    Actuellement les distributions sont en cours et il est estimé à 16 000 le nombre de lycéens qui vont bénéficier de cet ordinateur.

    En 2010, cette opération a permis de distribuer environs 13 000 ordinateur neuf.


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  • Mardi dernier, j’ai eu la chance en tant qu’accompagnatrice de parcourir le chemin qu'empruntaient Jean Jaurès et son frère Louis, dans les années 1870, depuis le domaine de « La Fédial » où ils vécurent, pour se rendre au lycée d’état (collège jean Jaurès aujourd’hui).

    M. Jean-Luc Bouissière, enseignant à l'école élémentaire de l’Albinque, préparait depuis déjà trois ans ce projet. Elaboré en concertation avec M. Younès Bélarbi, ancien principal du collège Jean-Jaurès s'est concrétisé ce mardi 11 octobre.

    Après avoir emmené les élèves en bus jusqu’à la demeure de jean Jaurès. La randonnée a démarré aux environs de 9 h 30. Alerté par le brouhaha des enfants (2 classes de CM 2 et 2 classes de sixièmes, environs 100 enfants de 10 à 12 ans), le propriétaire du domaine, ravi de cette visite inattendue, a volontiers accepté une pause photo sur les lieux mêmes où Jaurès a passé son enfance.

    Le parcours a débuté en longeant la propriété, par les champs.

    Jean-Luc Bouissière instituteur d’une des classes de Cm2, nous a précisé que le chemin existait mais que pour le moment une partie seulement avait été débroussaillée. Ce chemin, pour Jaurès et son frère, était un temps de réflexion, qui permettait de réviser les leçons.

    L’objectif des enseignants, est de réaliser un document sur le sentier, dans le cadre de la liaison CM2-classe de sixième, puis au final d’organiser une boucle Jean-Jaurès.

    Ce projet s'intègre également dans le cadre de l'opération « Un chemin, une école », soutenu par la Fédération française de randonnée.

    Quatre professeurs du collège Jaurès ont expliqué  les bienfaits du projet, par le fait qu’il favorise la liaison primaire-collège ; que les enfants utilisent une carte d'Etat-major sur l'itinéraire, utile en géographie mais aussi en histoire et technologie ; Ils calculent des échelles, trajet, durée, le travail pourra même être informatisé.

    Enfin, vers 11h30 nous avons atteint le collège Jean-Jaurès après avoir parcouru près de 6 kilomètres. A notre arrivée, le directeur M. TONDI attendait les élèves de CM2 afin de les féliciter et de leurs rappeler que Jean Jaurès faisait ce parcourt 2 fois pas jours, matin et soir.

     

    Est-ce que « un chemin, une école » ?

    Un chemin, une école a pour but de confier à une école, un collège ou un lycée la réalisation ou la réhabilitation d’un itinéraire de randonnée pédestre à des fins pédagogiques, à proximité de l’établissement scolaire.

    Quel est l’intérêt pédagogique ?

    Il permet d’apprendre le paysage, de s’initier au développement durable.

    D’étudier les ressources locales telle que la faune, la flore, la géologie, les monuments, l’archéologie.

    De s’initier à la lecture de carte et ainsi de découvrir, l’histoire, la géographie, les sciences de la vie et de la terre, l’informatique et les mathématiques.

    D’apprendre l’autonomie et de se responsabiliser.

    De s’initier à la vie civique, en comprenant le rôle du conseil municipal, de la commune, du conseil général.


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  •  

    L’association FCPE du Tarn est consternée par la nouvelle apprise cette semaine. En effet, Notre inspecteur d’académie met en place un délai de carence de 48 heures afin de procéder au remplacement des enseignants dans le 1er degré.

    Les élèves ne pouvant pas bénéficier de remplaçant seront tout simplement renvoyés chez eux car les autres classes sont déjà surchargées.

    L'association de parents d'élèves demande au ministre de revenir sur cette décision qu'elle lie à la suppression des postes de remplaçants. Deux semaines après la rentrée la crise des remplacements commence déjà dans le Tarn... La FCPE a ouvert un site spécial de signalement des remplacements non assurés pour inciter l'administration à maintenir les enseignements.

    La FCPE est d’autant plus étonnée que le ministre de l’Education nationale a lui-même annoncé l’an passé la suppression du délai de carence imposé dans le second degré pour « rendre le système plus réactif.

     

    J’ai pu découvrir cette information grâce a «l’expresso » 


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  • Rythmes scolaires : Des vacances en moins


    Le rapport du comité de pilotage à été remis à Luc Chatel le 4 juillet à 15h. Voici  les grandes lignes de ce que pourraient être les recommandations du rapport.

    Primaire : le retour à la semaine de 4 jours et demi au lieu de la semaine de 4 jours mise en place par Xavier Darcos.

    Vacances : le comité recommande une alternance régulière de vacances et de périodes travaillées.  Le rapport recommande 14 semaines de congés dans l'année dont 6 semaines de vacances d'été (au lieu de 8). Les vacances de la Toussaint devraient être augmentées de deux jours.

    Une division de la France en 3 zones pour toutes les vacances sauf celles de Noël.

    Une plage commune est maintenue pour l’ensemble des zones entre le 13 juillet et le 16 août.

     

    Journée de l'élève : Le rapport encadre la journée de l'élève. il recommande 1h30 de pause repas et des horaires de cours ne pouvant pas dépasser 5 heures au primaire, 6ème et 5ème et 6 heures en 4ème et 3ème.

    Accompagnement éducatif : Ce nouvel emploi du temps libère du temps pour la mise en place d'un temps "d'accompagnement éducatif" de 2 heures jusqu'en 5ème et d'1h30 en 3ème et 4ème. L'idée c'est que ce temps soit utilisé pour faire les devoirs.

    Pause méridienne qui ne peut être inférieure à 1h30 en principe à l’école et au collège, que les élèves rentrent chez eux ou non

     

    Ce rapport s'appuie sur les recommandations des chronobiologistes. Ils recommandent des journées moins chargées mais 5 journées de travail par semaine et des semaines mieux réparties, une alternance de 2 semaines de vacances toutes les 7 semaines travaillées. Tout cela conduit, pour maintenir le nombre d'heures de cours à amputer de deux semaines les congés d'été. Ce constat, le rapport de janvier 2011 l'avait déjà fait. Et il est réapparu à l'occasion d'une fuite le 27 mai des "pistes de travail" du comité de pilotage.

     

     

    Ecole

    collège

    Amplitude de la journée

    8h30

    (exemple: 8h30-17h)

    8h30

    (exemple: 8h30-17h)

    Enseignement

     

    5 heures/jour plein au

    maximum

    3 heures/pour la demi-journée

    supplémentaire retenue,

    mercredi ou samedi

    5 heures/jour plein au maximum

    en classe de 6e et de 5e

    6 heures/jour plein au maximum en classe de 4e et de 3e.

    Pause méridienne

    1h30

    Restauration + un temps sans enseignement qui peut être consacré à

    des activités périscolaires

    Accompagnement  éducatif

    (aide sous toutes ses formes, pratique  sportive, pratique artistique et culturelle)

    2 heures/jour (jour plein)

    d’accompagnement éducatif

    2 heures/jour (jour plein)

    d’accompagnement éducatif en 6e et en 5e 1 heure/jour (jour plein)

    d’accompagnement éducatif en 4e et en 3e.

     

    Café Pédagogique



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  • Deux semaines des vacances d'été ?

    Le vendredi 27 mai, l'AEF a publié une dépêche présentant "les pistes de travail" discutées au sein du comité de pilotage chargé de réfléchir à une réforme des rythmes scolaires. On ignore qui est à l'origine de cette fuite d'informations vers l'AEF et reste inconnue, mais elle constitue un appréciable ballon d'essai vers les syndicats d'enseignants et les parents. Selon ce document, le comité pencherait vers une réduction de deux semaines et un zonage des congés d'été ainsi qu'une généralisation de l'accompagnement éducatif. Le café  a pu vérifier son exactitude et consulter les principaux acteurs de cette réorganisation de l'Ecole : syndicats, parents et associations complémentaires. Une certitude : les décisions auront un impact sur les enseignants de l'école au lycée.

    Le comité de pilotage proposerait de réduire de deux semaines les vacances d'été, l'année scolaire passant de 36 à 38 semaines. Les vacances intermédiaires seraient aussi modifiées, celles de la Toussaint passant à 2 semaines pleines (plus 2 jours) mais celles de printemps étant amputées de 3 jours. Le pont de l'Ascension serait donné à tous (moins 1 ou 2 jours). La question du zonage des congés resterait à trancher.

    Un plafonnement du temps d'enseignement quotidien. La question des horaires scolaires, alourdis par la réforme Darcos du primaire, serait tranchée par la mise en place d'un horaire maximum d'enseignement quotidien fixé à 5 heures au primaire, en 5ème et en 6ème, et à 6 heures en 4ème et 3ème. Cela implique un passage à 9 ou 10 demi-journées au lieu de 8 au primaire.

    Les établissements devraient respecter trois contraintes : "pas plus de cinq heures d’enseignement, deux heures d’accompagnement éducatif et une heure et demie de pause méridienne". Jusqu'en 5ème inclus, l'horaire comprendrait un "temps d'accompagnement éducatif obligatoire" de deux heures compris dans le temps de service des enseignants. Il serait consacré à la préparation des  devoirs.

    L'aide personnalisée, qui a été mise en place au primaire à raison de 2 heures hebdomadaires, est jugée "positive" par le comité. Elle pourrait être confiée à " un éducateur diplômé « pris en charge de façon partagée par les collectivités locales et l’Éducation nationale »". Plus mystérieux, le comité envisagerait de rendre obligatoire un "temps non strictement d'enseignement" ouvert aux partenaires de l'école.  Au final, le comité proposerait fin juin plusieurs scénarios, laissant le ministre choisir.

    Le comité a prévu encore deux réunions avant de fixer sa décision. "C'est le cas pour les grandes vacances", dit F Testu.

     "Pour le comité, la suppression de la semaine de 4 jours au primaire est acquise. L'allègement de la semaine de classe au primaire impose de réfléchir au raccourcissement des grandes vacances. Mais de combien faut-il raccourcir et comment répartir les temps de travail et les vacances : tout cela reste encore en débat. Si on réduit à 23 heures la semaine scolaire comment répartir les heures annuelles d'enseignement (864 h) sans réduire le nombre de jours de vacances ?" Un simple calcul arrive à 37 semaines et demie de cours.  En tous cas la mesure ne semble pas pouvoir être prise avant 2013. L'allongement des vacances de la Toussaint semble également acquis. Mais d'autres points restent à trancher. "Comment intégrer l'aide individualisée, l'aide aux devoirs, les activités complémentaires ? Sur tout cela il faut être prudent", dit-il. "L'aide personnalisée apparaît comme une idée généreuse mais on ne sait pas où la mettre". Le développement des activités complémentaires à l'école est une bonne idée mais "les associations complémentaires doivent être soutenues pour pouvoir faire cette prise en charge".

    Les perspectives. Le rapport qui sera remis fin juin posera la question des congés et de l'annualisation du temps de travail des enseignants. Or le ministère ne semble pas avoir de marge pour compenser, même partiellement, la perte de deux semaines de congés. Imposer l'annualisation pour tous les enseignants aurait aussi des conséquences sociales importantes, par exemple dans l'enseignement professionnel et technologique. Si la question des rythmes et des conditions de vie à l'école des élèves est légitime, celle des conditions de travail des enseignants s'avère déjà mal engagée par ces premières indiscrétions.

    Comme toujours, je me fais l’écho du café pédagogique, il permet une plus large diffusion d’articles qui intéresseront également les parents.

    Il faut être pour le moment prudent en ce qui concerne ce rapport et attendre d’en savoir plus avec la parution du rapport définitif fin juin.

    Toutefois, quelques questions peuvent être posées : où l’état va trouver l’argent et les moyens en personnel pour développer l’aide personnalisée aux devoirs, les activités complémentaires à l’école sachant que ce même état supprime les postes d’enseignants, et qu’il a toujours du mal à trouver des remplaçants d’une part et que d’autre part les VAE ont du mal à être renouvelés ???  

    Enfin, les moyens mis à la disposition des établissements scolaire sont de plus en plus dérisoires. Qui va payer ??

    A suivre


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  •  

    Le ministre visite en lycée où des stages de langues sont organisés durant les vacances de février.

    S’est-il demandé pourquoi les élèves avaient besoin de ces stages ? Et qui sont ces élèves ?

    Voici ses propos, je voudrais remercier  le café pédagogique pour ces articles qui sont toujours très intéressants et complets, et donc je me permets de faire l’écho, en apportant quelques fois mon témoignage et mes avis tous personnels.

    "Je suis venu constater la montée en puissance des stages de langues», a-t-il dit le Jeudi 24 février. C'est dans les locaux du lycée Jacques Decour de Paris, que Luc Chatel,  accompagné de Patrick Gérard, recteur de Paris, assiste à plusieurs groupes de langues, en l'occurrence deux d'anglais et un d'allemand.

    Chacun accueille de 4 à 8 lycéens, de seconde ou de première, encadrés par un enseignant. Le stage dure une semaine, chaque matin de 9 à 12 heures. Les jeunes se disent satisfaits. "J'ai amélioré mon vocabulaire" dit l'une. "L'anglais c'est indispensable dans la vie", plaide un autre. Les jeunes débattent, chantent (en anglais) ou fabriquent le journal télévisé du jour (en allemand), mais sans caméra ni montage vidéo.

    Luc Chatel vante les mérites de son dispositif. "C'est une volonté de ma part de permettre à tous les élèves de bénéficier de ces stages pour l'apprentissage de la langue parlée", affirme-t-il. Le ministre évoque "des méthodes différentes des cours habituels" et "un vrai progrès". Il y avait 20 000 lycéens inscrits la première année, 30 000 la seconde. Il ne connaît pas encore le nombre d'inscrits de cette année mais à Paris il souligne une progression de 40% avec 850 inscrits.

    Article complet dans le café pédagogique


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