• Dans une lettre adressée à Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa, le 15 février, Luc Chatel promet de rétablir les aides administratifs des directeurs d’école au niveau où ils étaient.

    Ces personnes  assistent les directeurs d’école dans les tâches administratives qu’ils ont à accomplir quotidiennement. Depuis la rentrée, les contrats arrivés en fin de droits n’étaient pas renouvelés. Pour le Se-Unsa, il s’agit « d’une avancée significative » Et le syndicat invite à saisir dès maintenant les inspections académiques. Le Snuipp s’interroge : « effet d’annonce ou réalité concrète ?... Le SNUipp-FSU a décidé d'interpeler partout les inspecteurs d'académie sur la concrétisation rapide de ces annonces ».

    Ces aides, sont malheureusement des emplois très précaires. Ce sont souvent, des mères célibataires, devant trouver un emploi après un divorce. 


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  • OUI, Joli initiative de la part de l'école de primaire de l'Albinque à castres.


    Bien que les économies d'énergie (électricité et gaz)  enregistrées dans l'école eu été très modestes. C'est un bon début.

    Des mesures techniques seront prises (double vitrage, minuteries...) ainsi qu'un travail sur les changements de comportement vis-à-vis de l'énergie (fermeture des portes durant l'hiver, mise en place de gardiens de l'énergie dans chaque classe chargés d'éteindre les lumières et de fermer les portes...). 

    Le nombre de photocopies effectué par les enseignants a été réduit de 30 000 dans l'année 2010. Une partie du bénéfice, soit un chèque  310 euros, a été remis à Mme Marion, représentante du Comité Castres-Huyé, pour aider l'école de Musangé à la plantation de son jardin potager pédagogique.


    Huyé est au Rwanda, les élevés de CM2 correspondent avec les élèves de l'école de Murangé. Chacun envois une lettre a son correspondant.

     

    Encourageons cette école, ces instituteurs, et enfin les élèves.

    Félicitation!

     


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    Faites le test : tapez dans votre moteur de recherche préféré ces trois mots, et vous aurez la preuve par le buzz.

    Au Hasard arrivant en deuxième position: « L’inspectrice d’académie nous a dit que rien ne se ferait avant les cantonales. Les mesures de fermeture des postes pour les écoles seront cachées pendant deux mois et demi. C’est une première dans le département… » (Lire la suite)

     

    Repousser le calendrier de plus de deux mois, sur injonction gouvernementale, juste pour espérer cacher les fermetures à l’opinion jusqu’aux cantonales, ce n’est pas juste mesquin. C’est une nouvelle perspective de désorganisation des services, avec ses conséquences en chaine : de nombreux enseignants ne pourront avoir leur nomination avant les vacances, et seront dans l’incapacité de préparer leur classe, de faire leurs commandes…

     

    Par contre, on sait déjà que les suppressions de postes vont augmenter les effectifs par classe, diminuer les postes de remplaçants, réduire la scolarisation des petits en maternelle, limiter les postes de conseillers pédagogiques ou de personnes-ressources.

     

    Quand, je vois que déjà d’aujourd’hui les remplacements d’instituteurs et de professeurs au collège ne sont pas effectués faute d’enseignants. Je m’inquiète. En effet, mon fils n’a toujours pas de remplaçant en français et cela fait un mois. Quant à son copain qui est dans une autre classe, il n’a pas de cours français depuis fin octobre (autre professeur). Celui-ci a, depuis peu, 3 remplaçants pour la dite matière dans la semaine. BIEN, mais faudrait t-il qu’ils accordent leurs violons.

     

    Un autre fait m’interpelle, un ami en retraite de l’enseignement depuis décembre a reçu une demande pour faire des remplacements et on l’a pris de s’inscrire sur une liste.

    Vous trouvez cela normal VOUS !! On licencie, on met en retraite et on demande aux retraités de retravailler et de prendre la place d’un jeune.

    ABERRATION !

     

    Même le syndicat des inspecteurs d’académie appelle ses troupes à la journée d’action du samedi 22 janvier 2011 au cours de laquelle sont prévus notamment des manifestations, des rassemblements et des débats. « Cette prise de position publique de hauts fonctionnaires de l’État doit contribuer à éclairer chaque citoyen sur les graves conséquences qu’aurait pour la jeunesse de France la mise en œuvre du budget 2011 tel qu’il est actuellement arrêté. ».

     

    Merci au café pédagogique

     


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  • On entend souvent dire qu'il n'y aurait aucun rapport entre les dépenses pour l'éducation et les résultats des systèmes éducatifs. C'est d'ailleurs un argument utilisé depuis 10 ans par le gouvernement pour réduire le budget de l'éducation. Ainsi depuis 1995, la dépense d'éducation de la France est passée de 7,6 à 6,6% du PIB , une chute tout à fait significative.


     

     


    PISA apporte-il des éclairages sur cette question ? Le volume 1 montre le rapport entre les dépenses d'éducation et les scores obtenus par les états. On observe évidemment que les performances ne sont pas liées automatiquement aux résultats. Ainsi, sur la barre des 500 points, on trouve des états dépensant aussi bien 40 000 $ que 110 000.

     

    Faut-il pour autant considérer qu'il n'y a pas de lien ? D'une part le graphique montre que la tendance lie bien, même si c'est médiocrement, dépense et performance. Un autre graphique montre lui nettement le lien entre les revenus des parents et la réussite scolaire. Il met ainsi en évidence l'absence de politique d'éducation prioritaire dans de nombreux pays ou la faiblesse de ce politiques. C'est le cas de la France par exemple. C'est aussi dans la mesure où les systèmes éducatifs prennent en charge ces politiques éducatives en direction des défavorisés que leur efficacité augmenterait.

     

    La question de l'affectation des ressources se pose donc en termes différents selon le niveau atteint par les systèmes éducatifs et leurs objectifs. Si les gains éducatifs peuvent être faits à des coûts assez bas au pied de la pyramide, il faut plus d'effort financier quand on veut atteindre la réussite de tous. Les bons scores de l'OCDE se situent très majoritairement dans la partie droite du graphique, là où les dépenses sont importantes.

     

    C'est ce que semble avoir compris l'Allemagne. Ce pays fait partie des états qui ont nettement progressé dans PISA 2009. C'est aussi un pays qui a énormément augmenté sa dépense éducative. Selon un accord conclu entre l'état allemand, les länder et les communes, les dépenses d'éducation doivent atteindre 10% du PIB en 2015. On n’en est pas encore là, mais l'Allemagne a augmenté de 4 milliards ses dépenses d'éducation en 2010. Elles sont passées de 87 milliards en 2007 à 102 en 2010. Un exemple dont pourrait s'inspirer la France où l'idéologie du désinvestissement financier commence à faire passer l'état de l'Ecole du "moins d'Etat" au "No Future"...

     

     

    Source L’Expresso du 10 décembre 2010


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    Ils ont 15 ou 16 ans et ils nous serinent. Savent t-ils même de quoi on parle, j’en doute, au vu des réflexions que j’aie entendues via les médiats et pour avoir été sur leurs passages.

     

    De plus, vouloir débaucher des élèves de collège (âge 11 ans à 14 ans) je les trouve d’autant plus irresponsables.

     

    Pensiez-vous à leurs âges à la retraite ??? Pas moi ! Et même encore aujourd’hui, pas moi et j’ai 41 ans !

    Je pense qu’il faut que je travaille et pour mon cas personnel que je prenne soin de ma santé (pour ce qui n’aurait pas lu mon blog, j’ai un cancer), le reste on verra plus tard.

     

    De toutes façons, s’ils savaient compter, ils auraient remarqué que même aujourd’hui (ce n’ai pas nouveau d’ailleurs) étant donné l’âge à laquelle ils finissent leurs études pour la plupart, 25, 28 ans, ou plus, la retraite ce n’est pas avant et là, faites le calcul ! 66, 69 ans !

     

    ALORS ! Quand, ils empêchent les autres lycéens d’aller en cours là, JE DIS STOP !!!!

    On ne les empêche pas de faire grève, qu’ils ne les empêchent pas de travailler.


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  • Encore une fois l'éducation de nos enfants, va être mise a l'épreuve, ainsi que le courage des instituteurs et professeurs dont le nombre d'élèves par classe augmentent d'année en année.

    Et nos enfants dans tout cela? moi, qui pensais que l'éducation faisait la grandeur d'un pays, j'ai du me tromper. Mais c'est vrai je me répète.

     

    Mercredi 29 septembre, le ministère a communiqué la répartition des 16 000 postes supprimés en 2011. L'école primaire est violemment touchée. Le ministère de l'éducation nationale a communiqué la répartition sectorielle. 8 967 postes disparaîtront au primaire, 4 800 dans le secondaire, 600 dans l'administration et 1633 dans le privé sous contrat.

     

    Selon les prévisions de l'éducation nationale, il devrait y avoir 63 400 élèves supplémentaires à la rentrée 2011, soit 1 500 de plus au primaire et 61 900 au secondaire. Plus d'élèves, moins de professeurs, la rentrée 2011 promet des difficultés.

     

    En 2011, le Ministre pour tenir ces comptes sera obligé de réduire le nombre d'enseignants devant élèves.

    Dans le primaire, les postes supprimés pourront partiellement être trouvés en diminuant le taux de scolarisation avant 3 ans, chez les Rased et les remplaçants. Mais il faudra forcément supprimer des postes "ordinaires" et donc fermer des classes et augmenter le nombre d'élèves par classe. Encore des augmentations d’élèves par classes, et les parents ne se bougent toujours pas. Mes enfants ont passé le stade du primaire, mais je commence a m’inquiéter pour mes futur petits enfants.

    Comme je l’ai déjà dit faudra-t’il avoir de l’argent pour que nos enfants puissent avoir un enseignement à l’avenir ? Avoir un précepteur !!!

    Dans le secondaire, il faut s'attendre à une réduction de l'offre d'enseignement (disparition d'options, regroupements rendus possibles par la réforme du lycée) et à une nette augmentation du nombre d'élèves par classe, alors même que les classes françaises sont déjà bien chargées. (Je confirme 33 à 35 élèves de seconde dans le lycée de mon fils).

    Le ministre veut-il se débarrasser de ces élèves et les envoyer dans le privé ? Comme c’est encore le cas cette année. Mais dans ce cas que l’état arrête de subventionner ces écoles.  Et dans ce cas pourquoi ?  C’est-il demandé si tous les parents en avaient les moyens ? Je ne crois pas.

     

    Interrogé par le Café, Sébastien Sihr, voit dans la décision ministérielle "un tournant historique". "Jamais on a eu une telle suppression de postes dans  toute l'histoire de l'école primaire", nous confie-t-il. Ces dernières années l'augmentation du nombre d'élèves avait été accompagnée de la hausse du nombre de postes au primaire. Pour lui c'est "un mauvais signal" qui est envoyé aux enseignants alors même que le dernier rapport de l'inspection montre qu'il faudrait les mobiliser. "Les plus engagés risquent de baisser les bras" craint-il.

     

    En France métropolitaine et dans les DOM, le nombre d’élèves scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires, publiques et privées, devrait augmenter de 14 000 à la rentrée 2010 et de 1 500 à la rentrée 2011, selon les taux de scolarisation actuels. La progression du nombre de naissances dans les années 2000 explique principalement ces évolutions.


    Les taux de scolarisation resteraient quasiment constants, puisque les enfants âgés de 3 à 9 ans sont presque tous accueillis dans les écoles du premier degré. En revanche, la tendance à la baisse de la scolarisation à 2 ans et des retards scolaires va continuer.


    Les effectifs dans le second degré sont également sensibles aux évolutions démographiques, mais ils dépendent plus fortement de la politique éducative. En particulier, la généralisation du baccalauréat professionnel en trois ans a des conséquences importantes sur les effectifs des lycées professionnels.

    Le nombre d’élèves dans le second degré devrait augmenter de 39 200 en 2010, puis de 61 900 en 2011.

    Cette hausse concerne surtout le collège (16 100 en 2010, puis 35 300 en 2011) et le lycée professionnel (24 300 en 2010, puis 14 000 en 2011).


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    La malle aux écritures, tel est le thème du concours annuel proposé aux écoles.

    Le concours est organisé par le SNUipp, la BnF, la Ligue de l’Enseignement, le Café Pédagogique, les éditions l’Ecole des loisirs, ainsi que le Réseau des Villes Éducatrices, la ville de Lyon et la ville de Paris.

     

    Concevoir une malle aux écritures... C’est l’objet du concours qui est proposé cette année aux enseignants des écoles, des SEGPA et des établissements spécialisés.

    Chaque classe est invitée à réaliser sa malle, sa boite ou son coffre. Se concentrer sur les idéogrammes de la Chine ancienne, présenter la diversité des techniques et des outils d’écriture, utilisés par une ou plusieurs civilisations à travers l’Histoire, tout est possible !

     

    Les classes peuvent s’inscrire au concours jusqu’au 30 novembre 2010

     

    Inscription

     

    Le règlement

     

     


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  • L'éducation nationale va-t-elle trouver le nombre de tuteurs dont elle a besoin pour accompagner les nouveaux enseignants projetés en classe ?

    Selon l'AFP l'académie de Créteil aurait recueilli 90% des tuteurs dont elle aurait besoin.

    Mais, de source syndicale, on apprend que les situations seraient très variables d'une académie à l'autre. On manquerait de tuteurs en maths et anglais.

     

     

    source "l'expresso"


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  • Sondage CSA réalisé pour le Snuipp fin juillet.

     

    Selon ce sondage, un nombre croissant de français juge que l'école maternelle et élémentaire fonctionne mal. Ils étaient 10% en 2007, ils sont maintenant 18% pour la maternelle, 23 et 30% pour l'élémentaire. 

    Le jugement des Français sur les réformes s'est  inversé. En 2008, 40% des français jugeaient  les mesures gouvernementales bonnes, en 2010 44% les jugent mauvaises.

    Ainsi une large majorité trouve que la politique gouvernementale ne va pas dans le bon sens sur la réduction de l'échec scolaire (55%).

    La seule mesure qui trouve une majorité favorable c'est la semaine de 4 jours.  Le non remplacement d'un enseignant sur deux partants en retraite est condamné par 80% des français. 75% estiment que la réduction du nombre de postes d'enseignants est négative. Enfin une majorité de Français juge que le métier d'enseignant s'est dévalorisé.

     

    Source « l’expresso »


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  • Aujourd'hui la Région Midi-Pyrénées lance Ordi Lib', un dispositif jamais vu en France dont l'objectif est de faire en sorte qu'aucun lycéen entrant en classe de seconde ou en premières années de BEP et de CAP ne soit dépourvu d'ordinateur personnel.

    La Région est ainsi la première à proposer aux familles une aide à l'achat d'un ordinateur portable à des conditions privilégiées.

    La participation des familles, calculée en fonction des revenus, s'échelonnera de 30 € à 480 € pour un équipement technologique plutôt bien pensé. « Aujourd'hui, ne pas savoir se servir de l'informatique ou ne pas avoir accès à un ordinateur de travail, à internet, est discriminant quand on est au lycée, plus tard dans les études et dans la vie professionnelle », explique le président de la Région, Martin Malvy, qui met là en œuvre l'une de ses promesses de campagne.

     « Un défi que de mettre en place un dispositif d'une telle ampleur » dit-il. Il est vrai que ce sont 32 600 élèves qui peuvent monter un dossier Ordi Lib'. Pour l'heure, la Région n'a pas d'estimation sur le nombre de dossiers qu'elle va recevoir, mais elle est parée à répondre à toutes les demandes ; même si Ordi Lib', en tant que dispositif social, n'a pas d'objectif quantitatif.

     

    Douze millions investis

    Les 12 M€ consacrés par le conseil régional sur trois ans à cette mesure s'inscrivent en tout cas dans le prolongement d'une politique exemplaire en matière de technologies de l'information et de la communication appliquées à l'éducation (TICE). Midi-Pyrénées est d'ailleurs en tête des projets nationaux en ce qui concerne les environnements numériques de travail (ENT). Ces plateformes informatiques, souvent appelées « cartables électroniques », sur lesquelles se connectent enseignants, parents, élèves et personnels non-enseignants sont en plein boom et renforcent les liens au sein de la communauté éducative.

    160 établissements et 300 000 comptes étaient créés selon un pointage effectué en novembre dernier par l'Ardesi. D'ici début 2011, tous les établissements seront équipés. Ordi Lib' s'inscrit dans ce paysage avec l'objectif « d'éviter toute fracture numérique chez les jeunes. »

    Source « la dépêche »

     

     


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